
Le vin continue de faire rayonner la France bien au-delà de ses frontières, et cela ne se limite plus à la bouteille. En 2025, l’œnotourisme confirme son rôle de pilier du tourisme hexagonal, avec des chiffres impressionnants et une dynamique qui ne cesse de s’amplifier. Dans un paysage viticole en transition, ce segment apparaît comme une véritable locomotive économique et culturelle.
Une fréquentation en hausse malgré la conjoncture
Les données 2023-2024 sont sans appel : 12 millions de voyageurs ont intégré une visite de vignoble à leur séjour, générant plus de 5,4 milliards d’euros de retombées économiques. Et 40 % de ces visiteurs sont étrangers, attirés par la richesse des terroirs français, mais aussi par une image de plus en plus moderne et accueillante du vin.
Cette dynamique ne faiblit pas en 2025. Les premières tendances de fréquentation estivale confirment une hausse constante des visites de domaines, particulièrement dans les grandes régions comme Bordeaux, la Bourgogne, la Vallée de la Loire et l’Alsace. Le tourisme viticole se démocratise et s’élargit à de nouveaux profils, bien au-delà des connaisseurs traditionnels.
Une activité économique stratégique
Loin d’être anecdotique, l’œnotourisme représente une source de revenu essentielle pour de nombreux domaines. Il permet de diversifier les revenus, de mieux valoriser les productions en vente directe, et surtout de tisser un lien durable avec les consommateurs.
Les retombées dépassent largement le cadre du vin. Hôtellerie, restauration, transport, culture, artisanat local : toute une chaîne bénéficie de cet engouement. Dans certaines zones rurales, l’activité touristique liée au vin contribue au maintien de l’emploi et à la vitalité des territoires.
Les facteurs de réussite : hospitalité, qualité, storytelling
Ce succès repose sur plusieurs évolutions profondes. D’abord, l’effort de professionnalisation déployé par les domaines : accueil structuré, horaires fixes, équipes formées, digitalisation de la réservation. Ensuite, une offre plus variée et attractive : ateliers de dégustation, accords mets-vins, balades guidées, événements culturels, hébergements dans le vignoble…
Mais ce qui fait la différence en 2025, c’est aussi la capacité à raconter une histoire. Les domaines qui performent sont ceux qui savent transmettre l’âme de leur terroir, expliquer leurs pratiques, partager une vision. Le vin devient expérience, émotion, souvenir.
L’enjeu de la durabilité
L’œnotourisme séduit aussi par son adéquation avec les nouvelles attentes sociétales. Proximité, authenticité, lien au vivant, gastronomie responsable : il incarne parfaitement les valeurs du tourisme durable et local. Nombre de domaines mettent en avant leurs démarches HVE, bio, ou biodynamiques, et adaptent leur offre pour réduire leur impact environnemental.
L’accessibilité par le train ou le vélo, l’usage raisonné de l’eau et de l’énergie, ou encore la mutualisation des structures d’accueil sont autant de pistes suivies pour rendre cette croissance compatible avec les enjeux climatiques.
Un avenir prometteur
En 2025, l’œnotourisme s’affirme comme un pilier du rayonnement français dans le monde et comme un modèle de tourisme innovant, ancré et durable. Sa montée en puissance ouvre des perspectives enthousiasmantes pour toute la filière viticole.
Je m’appelle Valentin, j’ai 31 ans et je suis journaliste. Passionné par le tourisme et le vin, je partage mes découvertes et mes coups de cœur à travers mes articles. Mon objectif est d’inspirer les voyageurs et les amateurs de vin à explorer de nouvelles destinations et à savourer des expériences uniques.
